Grand-maman avec le bébé
 

Najah, une femme,
une maman, une grand-maman comme les autres.

Mon témoignage et..., aussi, l'expression de mon immense gratitude.

   
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  Najah avec ses chaussures orthopédiques
Après mon opération, il a bien fallu que j'accepte mon sort.
Ce fut encore plus difficile pour mes parents que pour moi.
Les remarques et moqueries du voisinage étaient la principale souffrance.
Mes parents m'aimaient beaucoup mais ils avaient un peu honte de se montrer avec moi.
 
En 1964, l'employeur de mon prère rencontra par hasard Edmond Kaiser lors d'un voyage en avion. Il lui parla de ma situation et Monsieur Edmond Kaiser vint me rendre visite.Najah dans son lit d'hôpital. Il était très gentil, il m'a donné plein d'espoir. Après quelques mois et diverses formalités administarvives je fus hospitalisée à Genève. J'ai vécu dans cet hôpital de 1965 à 1969 avec d'autres enfants de tous horizons. Les médecins et tout le personnel de l'hôpital m'aimaient bien et j'étais choyée. Heureusement car la fillette que j'étais, était complétement dépaysée et un peu décue, car je m'étais imaginé que je recevrai des vraies mains comme dans un conte de fée. Quand on m'a montré comment seront mes futures mains (pinces Krugenberg), je ne les trouvais pas très jolies. En outre, on m'a expliqué qu'il fallait du courage car que je devrai subir plusieurs interventions chirugicales. La première année fut assez difficile, ensuite je m'étais habituée et j'avais de nouveaux amis. J'ai appris à lire, à tenir un crayon et à écrire.
 
Sur la terasse de la maison  
En 1970 j'ai vécu quelques mois à Massongex dans "La Maison" de "Terre des hommes".
La maison de Terre des hommes. J'ai fait partie des premiers enfants qui ont été accueillis dans "La Maison"
 

J'ai photographié "La Maison" avec mon premier appareil photo.
Monsieur Edmond Kaiser me l'avait offert pour mon anniversaire.


De 1970 à 1980: Tout s'accélère.

J'ai d'abors vécu à Lausanne dans une famille qui m'a accueillie provisoirement, puis ensuite à Neuchâtel dans "Ma famille" suisse. Ils avaient deux filles qui étaient déjà adultes.
Pour moi cette période était très condensée: Entre rattrapage scolaire, interventions chirugicales et formation professionnelle, ma vie était passionnante et rude en même temps.
 
En 1980 j'ai obtenu mon diplôme de nurse. Mon travail et mes résultats ont inspiré un cinéaste amateur. Monsieur Florian Campiche à obtenu la coupe de la "valeur humaine" au Festival du film amateur à Cannes en 1977.
 
Les  années 70 étaient très denses pour moi et je ressens une profonde gratitude à l'égard de tous ceux qui m'ont aidée et encouragée.
De 1981 à aujourd'hui: Ma vie de femme et de maman.

Avec quatre enfants et un mari, j'ai eu la chance de vivre une vie relativement normale avec toutes les joies, responsabilités et tracas d'une femme d'aujourd'hui. Une femme qui s'intéresse à sa famille certes, mais aussi à la vie sociale, la peinture, la musique et l'art en général.
 
En 2004 j'ai ouvert une galerie d'art de 100m2 qui eut un certain succés. En 2006 j'ai provisoirement diminué cette activité pour consacrer plus de temps à ma famille.
   
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